des animaux et des hommes : respecter la vie
Posté le 09/03/2016
Voilà un article pas facile à écrire, qui m'a pris plusieurs semaines, et qui ne sera sans doute pas facile à lire non plus pour toi cher Lecteur, je m'en doute bien. Mon but n'est pas de choquer, de faire peur ou de donner raison à quiconque. J'ai choisi de rester la plus neutre possible et de présenter, de manière synthétique, ce qui est ressorti de mes entretiens avec divers animaux "de bouche" et parfois les Deva de ces derniers.
Les animaux "choisissent" d'être des animaux de bouche
Toute âme qui s'incarne sait pourquoi elle s'incarne, ce qu'elle a choisi de vivre. La grande majorité des animaux, mais aussi des végétaux, ont choisi de s'incarner pour faire don de leur vie afin de permettre aux autres êtres terrestres de survivre. Plus étonnant encore, certains minéraux choississent de faire don de leur matière (sels minéraux et oligo-élements) pour nourrir d'autres organismes.
Il s'agit d'un choix volontaire et délibéré, fait en pleine conscience. C'est un choix basé sur le don de soi, de son vivant, de manière altruiste et généreuse.
Une vache me dit : "Nous incarnons l’Abondance, la grande générosité . Nous donnons notre vie pour le lait, la viande, vos vêtements . Nous donnons par pure générosité, nous ne calculons rien."
Le déva des vaches me confirme : "le rôle premier de l'incarnation d'une vache est le don de soin, montrer la voie de la générosité"
Mais... les animaux ignorent qu'ils seront des animaux de boucherie
Lors de son incarnation, l'âme sait ce qu'elle veut vivre. Mais il y a une donnée qu'elle ne maitrise pas du tout : le libre arbitre des autres êtres qu'elle va cotoyer durant son existence terrestre. Elle s'incarne donc en ignorant les choix que les êtres humains pourront faire la concernant, et donc naturellement le sort qui sera reservé à la plupart d'entre elles !
Dans les tribus perçues comme "arriérées", la notion de respect de l'animal est au cœur du mode de nourrissage. Le sacrifice d'un animal est remercié et apprécié à sa juste valeur. Certaines d'entre elle adressent à l'animal une prière, ou s'excusent juste avant de le chasser. D'autres vont jusqu'à s'excuser auprès de la famille de l'animal, qui va être privée de l'un de leur membre. De plus, les animaux ne sont pas "choisis" au hasard : la chasse se pratique dans le respect de tout un écosystème, on ne vise pas, par exemple, des mères susceptibles de laisser des petits derrière elles.
Un petit singe dans une dense forêt : " Donner la mort pour nourrir les siens est un geste sacral, un passage qui doit se faire selon certaines règles qui, pour la plupart, sont quotidiennement violées ou ignorées sur cette planète…"
Et puis il y a la grande tribu du monde moderne, peuple de la surconsommation, où l'animal n'est plus qu'un produit parmi d'autre, considéré comme un objet dont on jouit librement, dont l'idée même de respect est tombée aux oubliettes. Un monde qui réduit l'animal de bouche à un animal de boucherie, où tout est possible, tout est permis, tout est autorisé, voire même légalisé !
Un cheval : "Ce n’est pas la mort qui nous effraie mais bien plutôt la façon dont vous nous obliger à vivre et la façon dont nous sommes tués. La plupart du temps, cette mort est brutale sans l’ombre d’un respect pour les êtres que nous sommes et sans gratitude pour les cadeaux que nous vous faisons".
Nous sommes ce que nous mangeons...et ce que nous produisons
Un mouton : "Nos conditions de vie nous rendent malades et instables énergétiquement. et cela nous affecte jusque dans nos chairs . Vous rejetez notre essence, et vous rejetez la vôtre en même temps."
Est-il encore nécessaire de souligner que toutes les expériences de vie d'un être vivant s'inscrivent dans sa structure énergétique ? En ingérant un corps physique n'ayant vécu que souffrance, ignorance, humiliation et déconsidération, vous ingérez tous les sentiments négatifs reliés à cette expérience.
Une vache laitière : "vous nous voyez sous l'angle de l'argent, du profit, des bénéfices et de la rentabilité. Il n'y a pas de place pour l'amour, la compassion. Que pensez-vous récolter comme bénéfice pour votre corps, votre âme et votre parcours de vie au final ?".
Une prise de conscience et une éthique ...vite
Il ne faut pas se leurrer, le monde ne deviendra jamais entièrement végétarien, végétalien ou vegan ! et quand bien même ce serait le cas, la question serait, à mon sens, simplement déplacée au niveau du végétal.
Aucune expérience, si douloureuse soit-elle, n'arrive par hasard. Ce petit poulet, elevé à la dure, me le rappelle bien vite : "notre souffrance vous dérange... pour vous faire bouger. Vous ne pouvez plus fermer les yeux. vous devez remettre le respect et la compassion au centre de votre mode de nourrissage, je dirais même au centre de vos rapports avec tous les êtres vivants"
Une alternative, en attendant : purifiez votre nourriture
Chacun est libre de ses choix alimentaires, je ne juge personne. simplement, ces choix doivent être fait en conscience et sans se voiler la face sur la réalité.
Faute de pouvoir vivre en autarcie totale, nous sommes donc dépendants du système alimentaire tel que créé par l'humain lui même. Même le bio n'est une valeur totalement assurée d'un respect total de l'aliment et du consommateur. La notion d'argent et de profit reste sous-jacente.
Purifiez votre nourriture, remerciez pour ce que la vie, la terre, les animaux vous offrent. Peu importe la technique (flamme violette, prière, visualisation de lumière, ho'ooponopono) cette démarche doit aboutir à un état de reconnaissance de la valeur "sacral" du sacrifice, dans l'amour et l'accueil, les sentiments positifs.
Demandez que soit nettoyées tous les énergies négatives, liés aux conditions de vie et/ou de mort de votre nourriture, ainsi que toutes les notions de profit.
Et remerciez !! Remerciez car vous êtes en vie aujourd'hui grâce à tous ces êtres.
Une idée, en passant : donner de la vie à la vie
Soufflée par l'une de mes salades l'été dernier : La Nature, la vie, cherche l'expansion en permanence. En la cultivant pour vos assiettes, vous lui "coupez l'herbe sous le pied". Alors soyez généreux avec elle, lorsque vous pensez à vous, votre consommation personnelle, pensez aussi à elle ! La petite astuce, pour permettre un juste équilibre, consiste à laisser quelques un de vos plants de légume, fruits, fruitiers... de monter en graine et se répandre dans leur environnement. Ainsi vous leur permettez de s'accorder à leur nature.
Petit mot de fin : la question de savoir si un animal s'incarne volontairement dans une vie, dont il ne tirera que souffrances, pourrait être étendue à tous les animaux sans exception, pas seulement ceux qui ont choisi de faire don de leur vie pour nous nourrir. je te laisse méditer cette question cher Lecteur !
Et si tu es très courageux, tu auras peut être envie de prolonger ta réflexion avec cet article de l'express, récemment sorti, qui en dit long sur le chemin qu'il reste à parcourir...